L'artisanat durable

Bien choisir son escalier : les paramètres à prendre en compte

Escalier rime avec accès. C’est le premier critère à prendre en compte en fonction de la configuration de l’espace et de la place disponible pour le mobilier et objets qui viendront composer l’étage desservi, tout en respectant la sécurité des personnes qui l’emprunteront. Mais il y a d’autres critères à observer. 

Bien choisir son escalier, c’est composer avec les critères d’esthétisme, choix du matériau, finition, et implantation pour que l’escalier s’harmonise avec efficacité dans son cadre de vie. Quelle que soit la configuration (droit, 1/4 tournant…), le type (à la française, à l’anglaise, suspendu,…) ou les matériaux, des solutions répondent à toutes les exigences d’accès et de sécurité. Choisir son escalier nécessite de prendre en compte un nombre important de paramètres, à commencer par l’aspect technique, en fonction de la place disponible, de l’accès possible pour les personnes mais aussi pour les objets et mobilier que l’on aura à aménager à l’étage. Une fois ces sujets solutionnés, l’aspect esthétique va prendre le relai. Il faut alors définir le type d’escalier souhaité en termes d’implantation, de design, de matériaux, de finitions et mélanges des matières. Les options sont elles aussi très nombreuses : marches avec ou sans contremarches ; quel type de rampe associer ; quel type de garde-corps pour la sécurisation de la trémie ?

Le bois, principal matériau associé à un escalier
Le choix d’essences disponibles est important : chêne, hêtre, érable, frêne, châtaignier pour les bois feuillus, sapin, pin, pour les résineux, movingui, iroko, méranti pour les exotiques ainsi que l’acier.

Les 4 grands types de configuration d’escaliers

L’escalier droit
L’accès à l’étage se fait directement en ligne droite de la première marche jusqu’au palier de l’étage. Ce type d’escalier demande un espace disponible important en raison de son encombrement.

L’escalier ¼ tournant
L’accès se fait avec une rotation de 90° jusqu’à l’étage. L’encombrement est déjà plus réduit. Un palier intermédiaire peut être implanté.

L’escalier 2 ¼ tournant
Avec une rotation de 180°, ces escaliers ont une emprise au sol encore plus réduite. Cette typologie d’escalier permet la réalisation de très belles pièces de menuiseries. 

L’escalier Hélicoïdal ou à colimaçon
Escalier idéal en cas de contrainte d’espace ou de place particulièrement réduite. A noter également les escaliers appelés “gain de place” ou “pas japonais”, les marches présentent un reculement plus faible et un profil permettant d’augmenter fortement l’inclinaison du limon pour un espace très réduit au sol.

Les 5 différents types d’escaliers

L’escalier à la française se caractérise par une structure traditionnelle massive en bois ou métal. Les marches sont fixées entre des limons qui sont pleins, découpés en crémaillère ou encloisonnés entre murs.

L’escalier à l’anglaise, issu des pays anglo-saxons, se distingue par sa structure plus aérée. Les marches reposent avec un léger débord sur des crémaillères. Esthétiquement, il permet des contrastes de couleurs et de finitions entre les marches et les limons.

L’escalier à limon central est pourvu d’une structure allégée et centrée. Les marches reposent sur deux crémaillères centrées voire sur une poutre centrale. Le design peut être poussé avec ce type d’escalier tant sur les profils des limons que sur le style des marches.

L’escalier suspendu repose sur une technique bien particulière où les marches sont reliées entre elles par des entretoises d’un côté et une crémaillère de l’autre (dans le cas d’une fixation contre un mur) ou d’un fût central (dans le cas d’un escalier sans appui mural).

L’escalier escamotable répond à des besoins plus spécifiques de gain de place et/ou de faible encombrement avec des accès restreints. Il se compose de plusieurs parties qui se replient les unes sur les autres pour ensuite être logées dans une trappe.